Le cycle menstruel

La vie d’une femme est régie par le rythme de son cycle menstruel. Ce phénomène physiologique est contrôlé par des hormones. Ainsi dès la puberté, vers 13 ans en moyenne, la jeune fille est catapulté dans ce monde. Elle doit apprendre à gérer son corps qui est bousculé par toutes ces variations d’hormones. Le cycle menstruel dure jusqu’à épuisement des follicules ovariens, ce qui correspond, aux alentours de 51 ans, à la ménopause. Par conséquent les femmes ont, en moyenne, leurs règles pendant 39 ans, soit 500 fois dans leur vie !

Cycle menstruel

Avez-vous déjà fait le calcul de votre dépense en protections hygiéniques ? Ou plus globalement, avez-vous calculer la somme que vous dépensez durant votre période de menstruation en prenant en compte les éventuels anti-douleurs ? Allez voir cet article du Monde si vous êtes alarmés par la somme que nous dépensons dans nos protections menstruelles. N’hésiter pas à faire la formulaire rapide de calcul de vos dépenses menstruelles !

Des risques aux alternatives

Le problème des protections hygiéniques

L’Etat prend conscience petit à petit du soucis de précarité de certaines femmes qui ne peuvent pas vivre décemment leur période de règles. Mais pourquoi est-ce si long ? Pourquoi n’avoir rien fait avant ? La réponse se trouve dans le fait que les règles et tout ce qui va avec est encore quelque chose de très tabou. N’avez jamais entendu un homme rétorquer « ah non non je ne veux pas en attendre parler, ça ma dégoûte ». Alors comment voulez-vous que les politiques, étant majoritairement des hommes se préoccupent de tous ces problèmes ! Pourtant le problème des protections hygiéniques englobent tout aussi bien la santé que l’environnement.

Finalement si l’accès aux informations était plus simple et plus normalisé, les femmes auraient sincèrement plus conscience de leur consommation. Il n’y a pas qu’une seule bonne ou mauvaise façon de gérer ses règles, mais de nombreuses alternatives excitent.

Le problème des protections hygiéniques pour la santé

En plus des crampes, des douleurs peuvent intervenir à force de porter ses protections hygiéniques. Entre irritations et démangeaisons, on a qu’une hâte c’est d’enlever nos protections menstruelles. Cela peut même aller jusqu’à causer des mycoses. Ainsi nous comprenons bien que les composés des serviettes hygiéniques ne sont pas très bon pour notre santé. On estime même que 30% des femmes seraient allergiques à la composition des serviettes jetables

C’est inquiétant de porter quelque chose si on ne sait même pas comment s’est fabriqué et d’où ça vient. Le flou qui règne autour de la composition des serviettes hygiéniques et des tampons et notamment du à la règlementation. En effet les marques n’ont aucunes obligations d’indiquer la composition sur l’emballage. Pourtant on sait toute que les protections périodiques contiennent des ingrédients potentiellement dangereux pour la santé, mais on continue quand même d’en porter.

De plus des recherches ont démontré que la vulve et le vagin sont extrêmement sensibles aux produits synthétiques. Depuis de nombreuses années les marques ont commencé à intégrer du plastique dans les produits menstruels, comme du polypropylène ou du polyéthylène mince. Quelle idée de mettre du plastique en contacte direct avec nos parties intimes me diriez vous. Mais ce n’est pas le plus déroutant ! Le peu qu’on sache sur la composition constitue un mélange de plastique et de cellulose, de résidus de pesticides, et des parfums synthétiques. Rien de très naturel. On retrouve donc des perturbateurs endocriniens qui porte atteinte à la fertilité, cause un dysfonctionnement hormonal, ou même peuvent engendrer un cancer.

Les déchets menstruels

Bien qu’il n’existe pas de données officielles, plusieurs rapports fiables avancent que près de 9000 tonnes de déchets menstruels sont générées chaque mois en Inde. Figurez-vous, ceci ne concerne qu’un seul pays, alors imaginez les dégâts à l’échelle mondiale ! Toutes ces serviettes hygiéniques à base de plastique sont jetées avec les autres déchets ménagers. Le constat est limpide, les serviettes hygiéniques sont souvent jetées dans les étangs, les rivières et les lacs. Ainsi cela contaminent les plans d’eau et les organismes qui s’y trouvent. Les serviettes hygiéniques sont aussi jetées à l’air libre, obstruant les canalisations et polluant les sols.

Le plastique fait partie intégrante de la vie moderne et les protections hygiéniques n’y font pas exception. Depuis le milieu du 20e siècle, de nombreux tampons et serviettes hygiéniques contiennent entre un peu et beaucoup de plastique dans leur conception de base – parfois pour des raisons qui « améliorent » leur efficacité, mais souvent pour des raisons plus futiles.

Comment les protections hygiéniques sont devenues si polluantes | National Geographic

Alors que le plastique des serviettes hygiéniques ne se dégrade pas facilement, les déchets menstruels eux-mêmes, composés de sang et de fluides corporels, sont une autre source de pollution qui peut entraîner des maladies mortelles. Les chiffonniers manipulent souvent ces produits sanitaires à mains nues. De ce fait ils peuvent facilement être infectés, dans le cas où le sang appartient à une personne infectée par le VIH. Le sang sur les serviettes peut recueillir des agents pathogènes. Ils peuvent non seulement infecter le sol mais aussi les réserves d’eau des villes et des villages. Cela pose de nombreux problèmes surtout si les conduites d’eau ne sont pas correctement isolées.

La ségrégation des déchets sanitaires, et notamment des déchets menstruels, est très importante. Après leur tri, le plastique doit être éliminé séparément tandis que le sang et les fluides corporels doivent être traités comme des déchets biomédicaux. L’incinération est l’un des moyens d’éliminer les serviettes hygiéniques, mais les règles sont rarement respectées.